Conclusion

Un examen précis du concept d’Intelligence Artificielle permet donc de se rendre compte que celle-ci se heurte à certains nombres d’obstacles, évités mais non résolus par Turing, qui utilise pour les contourner des présupposés qui sont loin d’être évidents, voire hautement problématiques, que ce soit sa capacité à être définie hors de l’Homme, son aspect exclusivement mécanique, ou autre… Ainsi une Intelligence Artificielle semble impossible, dans les limites strictes de sa définition selon Turing. Quoiqu’il en soit, si une Intelligence Artificielle n’est pas possible d’un point de vue philosophique, et en se restreignant au cadre très strict de sa définition, il n’en reste pas moins que l’Homme est capable de créer des entités se rapprochant d’une Intelligence, qui en ont l’apparence (par sa puissance de calcul, par sa capacité d’apprentissage, par sa capacité à intégrer de l’aléatoire dans son raisonnement, par toutes les diverses approches envisagées dans notre TPE...), et qui, dans une logique purement pragmatique dont la logique floue se rapproche de plus en plus, sont véritablement un progrès scientifique et technique, et une avancée dans les moyens mis à disposition de l’Homme.